Voici un exemple d’abus classique d’argument écologique sur un post LinkedIn et sur du contenu web : le robot tondeuse de la marque Husqvarna qui est « écologique » parce qu’il fonctionne sur batterie rechargeable.
Voici le contenu posté sur LinkedIn qui a attiré mon attention : « Étude personnalisée gratuite et sans engagement : solution de tonte robotisée Automower® pour une coupe irréprochable, silencieuse, écologique. »
Je constate deux manquements aux règles déontologiques :
- Promesse disproportionnée avec l’utilisation du terme « écologique » : il faudrait nuancer, par exemple avec la formule « plus écologique »
- Absence de précision : on ne comprend pas pourquoi cet appareil serait moins impactant que d’autres et il n’y a aucun lien pour en savoir plus. Quand on clique, on remplit un formulaire pour être contacté par un commercial.
En allant me renseigner sur le site web, je tombe sur un autre contenu, tout aussi abusif : « Un geste écologique pour la planète. En adoptant les robots automatiques de tonte, vous réduisez votre impact écologique. Fonctionnant grâce à une batterie rechargeable en moins d’une heure, les robots tondeuses ne provoquent aucune émission directe de gaz et affichent une consommation d’énergie faible de l’ordre de 12 à 80 USD par saison suivant le modèle choisi. »
Là encore, plusieurs manquements :
- Promesse disproportionnée : « Un geste écologique »
- L’affirmation « les robots tondeuses ne provoquent aucune émission directe de gaz » est trompeuse. Effectivement, que ce soit en charge ou pendant l’usage, il n’y a pas d’émission « directe » de polluants ou de gaz à effet de serre. Mais la conception, la fabrication, le transport et la fin de vie d’un appareil de ce type, ainsi que la production d’énergie nécessaire pour le recharger, ont bien évidemment de multiples impacts.
- Et puis je ne connais pas cette unité « consommation d’énergie faible de l’ordre de 12 à 80 USD ». Quelqu’un peut-il m’éclairer ?
