Communication et RSE en 5 minutes, par Thierry Libaert

Thierry Libaert, expert en communication, communication de crise et communication responsable, vient de publier une vidéo de 5 minutes réalisée pour les étudiants du Cnam sur le thème : « Communication, RSE et développement durable ».

Voici les différents points abordé.

 

Opinion publique et environnement. Mise en garde : le premier danger est de faire une confiance aveugle aux différents sondages relatifs à la sensibilité des français au développement durable. Il existe un décalage avec les comportements réels. « Les entreprises qui ont les meilleures réputations en matière de DD ne sont pas celles qui communiquent fortement sur le sujet ».

 

Publicité et RSE. C’est un « sujet majeur ». Thierry Libaert rappelle que les premières publicités environnementales remontent aux années 1980. Évolution d’une communication d’image vers une communication produit, pour vendre à l’aide d’allégations environnementales. Aujourd’hui, la communication est un peu contrainte, « les entreprises ne peuvent pas dire n’importe quoi, elles doivent prouver leurs allégations ».

 

L’impact environnemental des outils de communication. Il existe de multiples leviers pour réduire l’impact des actions print, web et événementiel. Il est essentiel d’avoir « une communication environnementale en phase avec vos messages ».

 

Le Reporting extra-financier. Les entreprises sont désormais obligées de communiquer sur un certain nombre de sujets environnementaux.

 

Les initiatives volontaires. Norme ISO 26000, principes directeurs de l’OCDE, Pacte Mondial… Un ensemble de textes qui délimitent les actions de l’entreprise et donc sa communication.

 

Le marketing responsable peut-il exister ? Un marketing qui promeut l’utile au détriment de l’illusion, qui s’attache à l’objectivité des arguments et aux attributs réels de l’offre.

 

Conclusion. Thierry Libaert termine son propos en soulignant que « la communication est entrée dans une phase de maturité ». La communication responsable, « ce n’est pas s’exprimer sur la responsabilité de l’entreprise, c’est penser à la responsabilité même de la communication, dans la transition écologique, dans le monde vers lequel nous voulons aller ».

 

 


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