Interview dans le journal de 20 h de TF1

Le 16 août, j’ai eu le plaisir d’être interviewé sur le thème des arguments écologiques sur les étiquettes de produits d’entretien de la maison. Le reportage d’Hélène Grégoire, Sophie Hernandez et Michael Merle a été diffusé le soir même au journal télévisé de 20 heures de TF1.

L’entretien dans les locaux de TF1

Avec la journaliste Hélène Grégoire, nous avons d’abord discuté de l’évolution des perceptions et des comportements d’achat des Français relativement au développement durable et des efforts des marques pour répondre à ces nouvelles attentes (composition des produits, évolution des emballages, marketing et communication plus responsables).

Elle avait acheté une dizaine de produits nettoyants de différentes marques et nous avons analysé ensemble les labels et logos (Écocert, Vegan ou Fabriqué en France, logo autodécerné…), les arguments (« actifs d’origine végétales », « naturel », « floral », « à l’ancienne »…) et les éléments visuels (fleurs, arbres, feuilles…) présents sur les étiquettes.

30 minutes d’entretien filmé pour 20 secondes à l’écran au final ! C’est un peu frustrant, il y a tant de choses à dire. Mais c’est la règle dans les médias, davantage encore au JT où chaque sujet est traité en moins de 2 minutes. C’était une belle expérience.

Le reportage diffusé dans LE20H de TF1

Audrey Crespo-Mara, présentatrice du JT ce soir-là, lance le reportage : « Ils sont sensés nettoyer nos intérieurs, mais en réalité certains produits ménagers nuisent à notre santé. C’est le constat renouvelé de l’Institut national de la consommation qui réclame un étiquetage spécifique qui signalerait la toxicité des produits ».

Le reportage commence avec des images de passants qui essaient de déchiffrer des étiquettes de produits et la liste des ingrédients. Hélène enchaine en voix off : « Derrière ces mots méconnus, des allergènes, des polluants, des perturbateurs endocriniens. Pour connaître en un coup d’œil leur quantité ou leur dangerosité, une association de consommateurs propose de le noter clairement sur les étiquettes. La lettre E pour un produit contenant beaucoup de substances toxiques, un A lorsqu’il y a pas ou peu de composants mauvais pour la santé et l’environnement ». 

Puis à nouveau le témoignage de deux personnes : « Qui prend le temps d’éplucher chaque ingrédient ? On est très peu à le faire ! » et « Ce serait bien qu’il y ait des étiquettes plus simples pour qu’on comprenne plus rapidement ». La journaliste poursuit : « Car il y a de quoi s’y perdre, entre les arguments d’efficacité, les logos et désormais des mots comme « naturel », « sain », « à l’ancienne » et du vert, parfois trompeur. Les industriels du propre le savent, le consommateur est de plus en plus sensible à la santé et à l’environnement. »

Et c’est à ce moment que j’interviens : « Quand on a deux produits côte à côte, et qu’il y en a un qui a un peu plus de vert que l’autre, ou qui fait un peu plus familial que l’autre, et bien c’est ce produit là qu’on va choisir. Donc on va regarder… voilà, hop, on voit une image de pin et on se dit c’est bon, celui-là il est plus écolo que l’autre ». Et la journaliste de conclure : « En attendant un éventuel étiquetage plus simple, on peut se fier à ces certifications officielles » .


Publié

dans

par

Étiquettes :