Les huit erreurs du greenwashing

Quand Yonnel Poivre-Le Lohé (vous savez, le responsable de communication responsable) se penche sur une typologie du greenwashing, cela donne un résultat forcément intéressant, dont la qualité et la pertinence se mesurent au haut niveau des commentaires laissés.

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En faisant une synthèse des deux typologies anglo-saxonnes de Futerra et Terra-Choice, Yonnel définit huit types d’erreurs :

  • Prouve-le-moi : absence de preuve ou flou artistique sur le bénéfice environnemental.
  • Alibi écolo : un aspect mineur du produit ou du service qui présente une plus-value environnementale, et que l’on présente comme étant la panacée.
  • Le moindre des deux maux où l’on vous donne le choix entre une écologie à la bougie, qui ne donne vraiment pas envie d’y passer, et une petite amélioration, pas méchante, facile à faire, et bien suffisante pour avoir ce sentiment merveilleux d’être un ami de la planète.
  • Premier de la classe : ce n’est pas parce que c’est mieux que les autres que c’est bien.
  • Mensonge factuel, frontal ou sur un aspect, par omission ou par ignorance.
  • Faites-le-vous-même : se défausser du problème sur les consommateurs, sans rien changer de fondamental.
  • Visuel trompeur : des petites fleurs, du vert, des images de nature ? Méfiance, c’est sûrement que le produit ou le service n’est pas écolo pour un sou !
  • Label bidon : label maison, label tiers mais peu contraignant ou petit logo qui entraîne une confusion avec les logos officiels.

Détails et illustrations dans l’article Les 8 erreurs du greenwashing.


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